LA CAMPAGNE AU SALON

De retour du Salon de l’agriculture, je rapporte quelques impressions et des interrogations…

Des impressions de vitalité de notre agriculture et des éleveurs (dont je suis !), au savoir-faire éclatant. Certains étaient de notre canton. J’ai eu plaisir à les rencontrer, tout comme ces familles venues de nos terres picardes pour soutenir la campagne.

Des impressions d’écoute, de la part du préfet de l’Oise, venu lui aussi à la rencontre des éleveurs de notre département. J’ai eu l’occasion de lui dire haut et fort combien le monde rural a besoin de l’Etat !

Quelques interrogations aussi. D’abord  sur l’absence au salon des conseillers généraux sortants, mais aussi du président du Conseil général de l’Oise. Ils ont ainsi montré leur mépris de notre agriculture.

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Des interrogations sur la manière dont sont utilisés les budgets (pourtant colossaux !) de communication du Conseil régional. Car le stand Picardie a été supprimé et ce sont les producteurs eux-mêmes qui ont dû se débrouiller pour mettre en valeur – de fort belle manière - les produits de nos terroirs.

Des interrogationssur l’intérêt porté au monde agricole par ces élus, qui doivent considérer que l’électorat représenté par ces milieux ruraux ne mérite pas de soutien. Certes, ce secteur n’est pas le seul à devoir être considéré, mais le fait de l’ignorer en dit long sur les motivations des Conseillers généraux sortants pourtant en campagne électorale : ils n’entendent pas la voix des ruraux, ils veulent juste… leurs voix !